





Introduction
Le phonographe
Nous nous sommes basés sur l’invention du phonographe pour le début de notre étude car il caractérise le mieux le phénomène d’« expansion » et de commercialisation musical pour le plaisir.
Le phonographe tirant son nom du grec ancien φωνή (phonè) : la voix ; γράφειν (graphein) : écrire. Il est l’un des premiers appareils mécaniques à reproduire du son pour son plaisir personnelle.
Il a été inventé par Charles Cros au cours de l’année 1887 et aura subi de nombreuses améliorations durant les années qui lui succèdent. Notamment lors de l’apparition de la numérisation. Cependant le phonographe est un des premiers appareils musicaux et à l’époque seul les classes dominantes pouvaient donc se le procurer.
Inspirés des précédents instruments mécaniques tel que l’orgue de barbarie ou encore la boite à musique, connu pour son ingénieux mécanisme de lame d’acier rentrant en contact avec un cylindre parsemé de pointes et créant ainsi les sonorités souhaitées, le phonographe se distinguent particulièrement des autres instruments de son époque car il permettait aussi d’enregistrer la voix humaine dont la première fut enregistrée en 1857.
La musique, art qui permet à l'homme de s'exprimer par l'intermédiaire des sons c’est une science des sons considérés sous le rapport de la mélodie et du rythme, ne fait pas véritablement partie de la culture scolaire et on peut s'attendre à ce que les goûts musicaux se développent sous l'influence des groupes primaires : l'environnement social, les groupes de pairs, les communautés ethniques...En effet le groupe primaire est un groupe de taille limité dont tous les membres se connaissent et ont entre eux des rapports directs. Dans cette hypothèse les préférences en matières musicales sont particulièrement classantes au vu de l'appartenance sociale désignant un ensemble vaste d’individus partageant certains critères liés à la position sociale, comme les revenus et la profession, tout en étant hiérarchisés.
Nous nous poserons alors la problématique suivante : peut-on assimiler un type de musique à une catégorie sociale ?
Pour cela, nous nous intéresserons aux théories et études qui montrent un lien fort entre type de musique écoutée et la catégorie sociale ; nous parlerons notamment du sociologue Pierre BOURDIEU qui s’est penché sur cette question.
Dans un deuxième nous montrerons qui qu’il existe une rupture entre type de musique écoutée et catégorie sociale et que la réalité n’est pas aussi tranchée.
Enfin, dans un troisième temps, nous parlerons de la révolution musicale avec l’explosion de l’offre et des modes de consommation liés au numérique et qui favorise l’éclatement des catégories de genres musicaux écoutés en fonction de sa catégorie sociale.
Selon la milieu où je suis né où la catégorie sociale à laquelle j’appartiens, suis-je condamné à écouté un type de musique représentatif de ma catégorie ou puis-je m’émanciper ?
