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a.      L’APPARITION DE NOUVEAUX GENRES MUSICAUX

 

1.     L’évolution de tous les genres musicaux et l’éclatement des branches musicales

Le classique est un genre qui a bien évolué étant donné qu’il est le plus ancien. Il est apparu au Moyen-Age, a continué son ascension à La Renaissance (1400-1600) puis à l’époque baroque (1600-1750) et à l’époque classique (1750-1800). Après cette période, la continuité de ce genre est plus difficile à suivre et manque de clarté.

Mais nous pouvons dire que les théoriciens de la musique arrivent à la fin de ce genre. Ils ont déjà plus qu’inventé et sont donc dans l’incapacité d’aller plus loin. Le XXème est donc une époque de crise et de recherche.

Igor Stravinski a composé le ballet « Le Sacre du printemps » en 1913. Ce ballet conte le déroulement d’une cérémonie sacrificielle dans une Russie imaginaire. Considéré comme un des chefs-d’œuvre de la musique moderne, il mélange rythmes et tonalités différentes, ce qui l’amène à la création d’une œuvre originale. Mais elle scandalise le public parisien.

La dodécaphonie est une technique inventée par un élève d’Arnold Schönberg qui consiste à posséder une série de 12 sons. Anton Webern reprend ce concept avec « Variation pour clavier op.27 » en 1935 qu’il considère comme une de ses œuvres les plus abouties.

 

Le rock a fait son apparition dans les années 1950 aux Etats-Unis avec la sortie du film « Graine de violence » dont la musique a été faite par The Comets. Il prend racine dans le rock’n’roll (1940/1950), et est influencé par le rythme and blues, la country le folk, le blues, le jazz et la musique classique. La mélodie vocale est dominante suivie des guitares électriques, basses, batterie et parfois un synthé et des cuivres. A pulsation binaire, le rythme est simple donc facile à danser. Les textes sont des poèmes avec des rimes et des vers libres, ils s’expriment sur le monde prolétaire et la révolte et la contestation de la jeunesse américaine. Ces textes s’éloignent de la culture bourgeoise pour devenir la manifestation de l’anti-culture.

La première star est Elvis Presley avec « That’s alright mama » en 1946. Il est appelé « The King of the rock’n’roll » et son premier vrai tube et premier disque d’or est « Heartbreak hotel » en 1956.

Puis vient Chuck Berry qui se définit plus comme un chanteur de rythme and blues mais ses chansons sont reprises et sont considérées comme l’essence même du rock.

Le rock’n’roll s’éteint à la fin des années 50 mais refait surface dans les années 60 avec trois mouvements distincts :

-          Le rock a comme base le rythme and blues. C’est un style de musique nerveux qui amène de nouveaux thèmes musicaux et rythmiques avec les riffs de guitares comme The Rolling Stones

-          La Pop rock apporte de nouveaux sons. Les Beatles trouvent des harmonies entre le vocal et le mélodique.

-          Le blues rock quant à lui permet de rendre hommage aux musiciens de blues noirs américains (Robert Johnson, John Lee Hooker, BB King…). L’énergie du rock’n’roll se fait ressentir avec les solos de guitares électriques (Eric Clapton, John Mayall…)

Au milieu des années 60, apparait le mouvement Peace & Rock aussi considéré comme le mouvement des hippies. Les groupes sont fatigués par leurs tournées et se rabattent sur les enregistrements surtout les Beatles. Mais ces groupes vont petit à petit laisser de la place et inséré des femmes telles que Jefferson Airplane ou Janis Jolpin.

Après ce passage calme des hippies, les années 70 accueillent le Hard rock. C’est Eric Clapton, Who et Jimi Hendrix avec leurs sons de guitares distordues qui seront repris par de nouveaux musiciens. Il mettra en valeur des groupes tels que Led Zeppelin et Black Sabbath. Puis vient le rock progressif. C’est Genesis ou Yes qui en sont les principaux représentants. Arrive évidemment les années Punks. Il consiste à distordre certains accords, taper sur la batterie, une basse qui ne joue que la fondamentale avec un chanteur qui hurle.

Les années 80 ne sont pas les meilleures pour le rock qui se fait dépasser par le Heavy métal. Mais certains groupes comme U2 continueront sur leurs lancées. C’est en partie à cause des maisons de disque et de l’apparition des CD.

Aujourd’hui, on peut dire que le rock a influencé plusieurs genres mondialement reconnus. Il a aussi connu un retour aux sources avec le retour des anciens. Mais de nouveaux groupes ont aussi fait leur apparition.

 

Le métal a commencé son histoire en 1958 avec Link Wray et son morceau « Rumble » qui à ce moment-là, ressemblait plus à du rock’n’roll. Il met en place la base de la distorsion. Mais grâce à cette nouvelle saturation du son, apparaît Jimi Hendrix avec sa musique sauvage et explosive qui sera plus tard, appelé le Heavy métal. A ce moment-là, le rock a perdu de son énergie et la jeunesse ne se reconnait plus dans cette musique. Elle se divise alors en deux parties :

-          D’un côté il y a les groupes qui veulent rendre son énergie au rock avec des morceaux violents, des chants hurlés, des guitares saturées et des batteries martyrisées. The Stooges, le groupe d’Iggy pop, The Troggs ou The Who font partie de ce côté et seront les pionniers du Punk rock.

-          De l’autre côté, il y a l’apparition des groupes de blues rock anglais comme Yardbirds, Animals, Cream, Bluesbreakers. Leur but est de muscler leurs musiques à la suite de Jimmy Hendrix. Ils sont à la naissance du Hard blues.

En 1968, Jimmy Page fonde Led Zeppelin. De leurs textes sort une atmosphère dramatique d’une noirceur romantique. Le chant hurlé, clamé mais aussi chuchoté est posé sur les mélodies flamboyantes de Jimmy. Avec Black Sabbath, Led Zeppelin est le précurseur du Hard rock.

En 1970, Black Sabbath sort son album éponyme et essuie rapidement les foudres des censeurs, des religieux et des critiques. Mais fait un carton chez les fans de rock. Seulement un des guitaristes perd 2 phalanges à la main qui sert à pincer les cordes. Il doit alors trouver une nouvelle façon de jouer. Il doit assouplir les cordes de sa guitare ce qui, automatiquement, diminue la tonalité vers les graves. Il vient d’inventer le Heavy métal.

L’arrivée de Motörhead sur la scène du métal va permettre au genre d’évoluer. Grâce à son chanteur, Lemmy Killmister, ils vont briser une tradition de chanteur à voix claires en amenant un chant hurlé, rauque et puissant et un tempo accéléré.

Dans les années 80, le hard décline. Quelques artistes, comme Scorpion et AC/DC continuent de vendre des disques mais ce genre va vite s’essoufflé. Le Heavy continue son ascension et des sous genres font bientôt leurs apparitions :

-          La N.W.O.B.H.M. qui accélère les tempos et complexifie les compositions (Iron Maiden)

-          Le Speed Métal qui est du Heavy mais joué beaucoup plus vite avec des paroles violentes (Venom, Metallica)

-          Le Trash Métal qui se veut plus violent et plus rapide que tout le monde (Slayer, Megadeth, Anthrax, Sepultura, Kréator)

-          Le Death Métal qui met en place le chant guttural (Wolverine Blues, Obituary, Sepultura)

-          Le Grindcore qui est encore plus brutal mais avec des chansons très courtes (Napalm Death)

-          Le Black Métal avec des guitares saturées et des musiques moins mélodieuses et plus sombres (Venom, Bathory)

-          Le Grunge qui est un mélange du punk rock, du métal et du rock de garage (Nirvana, Soundgarden, Mudhoney).

Dans les années 90, le métal va ouvrir ces portes à des millions de jeunes en rendant le hard rock et le trash moins durs avec Guns’n’Roses et Metallica. Evidemment, d’autres sous genres voient le jour comme le Métal crossover (Living Colour, Red Hot Chili Peppers), le rap métal (No one is innocent, One Eyed Jack), le Hardcore Métal (Biohazard, Nostromo), le métal progressif, le métal industriel (Marilyn Manson), le Power Métal (Powerwolf). Une partie de la scène est plutôt bien commercialisé. Les artistes les plus connus passent à la radio et à la télé. L’autre côté de la scène est la vraie scène du Métal.

Aujourd’hui, beaucoup de stéréotypes cours sur ce genre musical. Il est toujours aussi mal compris. Pour la plupart des gens extérieurs, le métal est un genre violent même si on sait que les thèmes sont brutaux (qui sont à prendre au second degré). Le métal est aussi vu comme sataniste et suicidaire alors qu’il ne l’est pas forcément plus que n’importe quel genre. Sauf peut-être pour le satanisme mais c’est dans l’ambiance de ses musiques. Il faut savoir aussi que seule une petite partie de ce genre est visible de nos jours. Plus d’artistes ne passent sur les radios ni à la télé. Mais il est autosuffisant à cause de ses stéréotypes et des censures que les médias ont exercés sur lui.  Mais il s’en porte très bien.

 

Le jazz est un genre musical originaire du Sud des Etats-Unis à la fin des du XXème siècle et au début du XXème siècle, née de la confrontation entre le musique des esclaves noirs et de celle des européens, qui réunit des qualités, comme le swing, l’improvisation, les interactions entre les musiciens du groupe le développement d’une expression personnelle et l’ouverture à différentes possibilités musicales. Il est né de la communauté afro-américaine et son étymologie est incertaine. En effet, soit il est originaire du mot « jasi » qui signifie « vivre à toute allure » ou alors de « jaiza » voulant dire « son lointain des percussions ».

Les précepteurs du jazz viennent néanmoins de milieux sociaux différents. En effet, Louis Amstrong vient d’un milieu défavorisé, tandis que Duke Ellington est originaire d’une classe moyenne et que Miles Davis vient d’une famille bourgeoise. Le jazz se diffuse de diverses manières. En effet, c’est un genre joué en public, à des festivals par exemple. Cependant, il est très peu diffusé par les médias mais on le trouve dans des radios et des presses spécialisées comme des magazines périodiques.

Ses origines stylistiques sont le Ragtime, le blues, la marche été enfin, la musique classique. Ses instruments emblématiques sont le saxophone, la trompette, le trombone, la clarinette et le piano. Cependant il possède un grand nombre d’instruments différents comme la guitare, la batterie et la contrebasse. Ce genre musical devient très populaire aux Etats-Unis et petit à petit, en Europe dans les années 1920 aux années 1950.

Le jazz a subi de nombreuses évolutions au cours du temps. En effet, à partir de 1900, on le connaissait sous le Style New Orléans où le jeu est collectif ainsi que l’improvisation et les solos sont donc assez rares. Puis à partir de 1920, est apparu le style Chicago qui reste assez proche du style New Orléans, cependant les solos se développent et on commence à utiliser de plus en plus le saxophone. Par la suite apparait l’ère du Swing, de 1925 à 1940. Là, le jazz devient très populaire, on peut en entendre partout. Il devient commercial et donc, pas toujours authentique. Les « Big Bands » (orchestres de douze à vingt musiciens) font leur apparition. Les arrangements sont écrits mais l’improvisation, très structurée, reste un élément essentiel. Ensuite, naît le Be Bop, à partir des années 40 et devient une véritable révolution, c’est-à-dire que la section rythmique devient l’égale de la section mélodique. Le Be Bop devient plus complexe au niveau harmonique et rythmique et s’imprègne des harmonies de la musique de Debussy et de Ravel. La section rythmique est mouvante et syncopée et le jazz avec le Be Bop s’éloigne de la musique de danse. Néanmoins, il y a l’apparition du Jazz Cool, à partir de 1950, c’est une sorte de « Jazz de chambre », plus calme et plus raffiné, presque mondain, essentiellement joué par des musiciens blancs. Il naît sur la côte Ouest des Etats-Unis et est donc souvent nommé « Style West Coast ». Mais apparait également le Hard Bop dans les années 50, en réaction au style West Coast, il prône le retour à un Jazz plus musclé. Puis dans les années 60, le Free Jazz fait son apparition souvent lié à des revendications anti raciales des années 60, il réclame la suppression de toute contrainte rythmique et harmonique, c’est l’improvisation absolue. Ensuite survient le Jazz Rock ou le Jazz Fusion à partir de 1970, il emprunte au rock certains de ses instruments : la guitare et la basse électrique et les synthétiseurs, mais aussi sa rythmique binaire. Cependant, l’improvisation y tient toujours un rôle majeur. Enfin apparait le Jazz aujourd’hui où le Jazz s’ouvre au monde et à toutes les influences : musique savante, musique populaire, folklores de tous les pays.

 

Le reggae est un genre musical apparu vers la fin des années 60. Il est le résultat de nombreuses rencontres et de métissage. Il est né de l’expression musicale international apprécié. Il dérive de musiques jamaïcaines comme le Ska et le Rocksteady. Il provient de différentes racines. Tout d’abord il a des origines de musiques traditionnelles caribéennes comme le Mento et le Calypso mais aussi de musiques africaines importé en Jamaïque par les esclaves. Le reggae est à l’origine porteur d’un message politique et religieux : le restafarisme et s’oppose au mouvement Bobo Shanti. Il possède également des influences de musiques américaines comme le Rythm’n blues, le Jazz et la Soul music.

L’histoire du Reggae est indissociable de celle des sound systems/ son étymologie est incertaine. En effet, il peut venir de l’anglais « regular people » qui signifie « gens du peuple » mais aussi de « raggedy » qui désigne « déguenillé » ou alors de l’argot jamaïcain « streaggae » signifiant « femme facile ». Le reggae est apparu pour la première fois dans une chanson « Do the reggae » écrite en 1968 par Toots, le leader du groupe The Maytals. Il s’agit de l’acte de naissance de ce genre musicale. Cependant, Bob Marley est le principal ambassadeur du reggae, au-delà de la Jamaïque. Selon lui « La musique est la religion et la religion, la musique. Le reggae est la communication, la communication la plus douce ». Mais l’on retrouve d’autres artistes du reggae comme Eric Clapton, Keith Richards issus d’un milieu pauvre (fils d’ouvrier) et Jimmy Cliff. Enfin on le retrouve également dans des films, dont le plus connu est « The harder they come ». Par la suite, le reggae utilise de nombreux instruments comme la guitare basse, la guitare électrique, la batterie, le scraper dont le son est équivalent au jawbone avec des accompagnements des chants lourds d’émotions ainsi qu’une expression de rejets pour une « culture dominante ». le rythme est composée de « four beat », il est binaire, assez lourd, avec un accent par la batterie et la basse sur les temps faibles et surtout le troisième temps où on retrouve la caisse claire.

Le reggae a subi de nombreuses évolutions dans le temps. En effet de 1968 à 1970, il s’agit du early Reggae composé d’un tempo rapide, d’influences du mento local rythmé avec la prédominance de la basse. Puis de 1970 à 1976 on retrouve le one-drop avec un tempo medium, un rythme plus lent et de la batterie sur le 3ème temps. Par la suite, de 1977 à 1980 apparaît le rockers parfois décliné stepper avec les 4 temps frappées à la batterie. En 1981 naît le early dancehall ou rub-a-dub composé d’un tempo lent, avec la prédominance de la basse et de la batterie. Enfin en 1985 apparaît le early digital constitué d’une rythmique rapide, entièrement composé sur une boite à rythme.

De nos jours, de nombreux styles musicaux s’inspirent du reggae et il continue son métissage dans le monde.

 

Le rap commence son histoire dans les ghettos noirs américains avec le hip hop dans la fin des années 70. C’est en 1979 que le tube de Sugarhill Gang, « Rapper’s Delight », arrive en France et touche les jeunes des cités. Suite à ce succès, le hip hop est de plus en plus connu et prend son envol grâce aux « bloc party ». Ce sont des rassemblements où les danseurs, grapheurs, DJ et MC s’affrontent. Des artistes font leurs apparitions comme Run DMC, Grandmaster Flash, ou Afrika banbaataa. Un mouvement, appelé la « zulu nation » se créé et arrive en France. Il est très funky et électronique avec des basses lourdes.

C’est à ce moment-là que le rap se divise en 2 catégories : le rap américain et le rap français.

Aux Etats-Unis, le groupe Public Enemy délaisse le côté festif du rap pour se pencher sur les inégalités sociales et raciales. Le rap français prend de l’ampleur à la fin des années 80 avec des groupes tel que NTM, Assassin, Solaar, IAM, Ministère A.M.E.R.

Le rap français va commencer son ascension grâce à la radio et à la télévision. La France devient donc le deuxième pays à rapper. Mais les jeunes se portent plus vers la dance que vers la musique. Mais on ne parle de rap français qu’à la fin des années 80 avec NTM, Assassin, Solaar, IAM, Ministère A.M.E.R.. Il s’inspire beaucoup du rap américain

Les années 90 sont décisives pour ce genre. Les textes prennent vraiment de l’importance et naissent les grands : Wu-Tang Clan, Dr Dre, Snoop Dogg, NWA. En France, c’est Mc Solaar qui prend les rênes du rap français avec son style calme et poétique dans son morceau « Bouge de là ». On parle de rap positif, léger et funky avec Alliance Ethnik, Ménélik, Réciprok, Doc Gyneco… Mais le hardcore reste pas loin avec des groupes qui parlent de la terrible réalité avec des textes poignants.

A la fin des années 90, le rap a bien évolué. La dance a pratiquement disparu, les textes sont construits autour de la vie quotidienne et des problèmes de société. C’est l’explosion du rap dans le monde et c’est la naissance du rap bizness. Les anciens artistes refont surface pour donner au rap français l’identité qui lui est propre. Le but n’est plus d’être identique aux américains.

Le rap français se divise en 2. Tout d’abord, il y a le rap commercial qui est fait pour être écouté par tout le monde et pour faire de l’argent. Puis, il y a le rap underground qui ne rapporte pas grand-chose mais qui plait a beaucoup de monde. L’artiste le plus victime de cette séparation est Stomy Bugsy. Mais c’est à cause des demandes des maisons de disques.

Vient alors la crise de rap caractérisée en France par l’exploitation des maisons de disque des artistes et aux Etats-Unis, par la confrontation des artistes pour être le meilleur. Heureusement, des labels se créent et se liguent contre les maisons de disque qui détruisent le rap.

Il est maintenant ancré dans la société française mais il est de plus en plus censuré, les concerts interdits et on a une mauvaise image des rappeurs à cause des maisons de disque. Le rap est en train de succomber à son succès.

Le rap renaît de ses cendres en 99 avec une nouvelle façon d’enregistrer ce qui permet des productions musicales d’excellentes qualités. Certains groupes ont leurs propres studios qui leurs permettent de faire des instrumentales déchirantes. Comme Dr Dre, RZA, Akhenaton…  Le rap est devenu le genre musical le plus libre et le plus indépendant.

En 2000, tout devient plus facile. Toutes les portes sont ouvertes et les anciens sont des créateurs de labels. La musique est appréciée par les jeunes du monde entier et les groupes comme les solistes sont de plus en plus. Leurs productions sont toujours d’une qualité supérieure que l’album précédent.

En 2002, il n’y a plus de nouveauté sauf au niveau du son. Les instrumentales sont plus électroniques et accélèrent le tempo. Les textes ne portent plus de message mais la violence est présente. Le rap français se dirige vers le gansta rap alors que les rappeurs américains prennent la grosse et génèrent des millions.

 

La musique électronique peut se diviser en 2 types : la techno et la house qui se sont développée aux Etats-Unis dans les années 80. Le jazz, le funk et le gospel sont à leurs origines.

La house se développe à New York dans les années 80 avec des DJ comme Frankie Knuckles, Ron Hardy ou Farley Jackmaster Funk. Ils rajoutent à leurs musiques des percussions et des sons électroniques qui proviennent de boites à rythmes et de synthétiseurs. Ils influencent les jeunes générations issues des quartiers pauvres.

Les premiers titres tombent avec « On & on » de Jesse Saunderes, « Your Love » de Jamie Principle et « Move your body » de Marshall Jefferson.

La house est considérée comme une musique de pauvre mais elle met l’accent sur les percussions, l’aspect hypnotique de ses motifs rythmiques et ses courts accords mélodiques accompagné de chants.

C’est surtout à Chicago que la house va se développer avec DJ Pierre, Lil’Louis, Paul Johnson, DJ Sneak. Son son est puissant, minimaliste et rugueux. Elle a beaucoup d’influence en Europe. Mais New York connait une période de créativité avec des arrangements mélodiques tirant sur de la disco. Ses artistes son Roger Sanchez, Bobby Konders, Oscar Gaetan, Kerri Chandler et Benji Candelario.

Comparé aux autres genres musicaux, la house ne privilégie pas les CD. La musique est faite pour être écoutée en boite.

Quant à la techno, elle est conçue à Détroit à la fin des années 1980. C’est grâce au phénomène du « White flight » (l’émigration de sa population blanche vers les banlieues) que ce genre musical aux tonalités futuristes a pris racine avec son pionnier Juan Atkins et ses titres fondateurs « No UFO’s » et « Night Drive ». Les bases du genre sont posées par un groupe appelé « Sainte Trinité » créé en 1987 : un alliage de mélopées synthétiques et de percussions aux timbres métalliques avec des motifs obsédants liée à la science-fiction.

C’est dans les années 90 que le continent européen accueille ces 2 nouveaux genres musicaux malgré que chaque pays donne une interprétation différente à ses genres.

En 1993, la scène électronique connait une explosion de ses genres. Il apparait le trip-hop avec un mélange de hip hop et de dub, le garage et la deep-house qui est inspirée de la musique noire américaine, la jungle ou drum & bass qui déculpe les percussions du funk et du hip hop et enfin, la trance qui mêle tempo de la techno et arpèges du synthé. Ce nouvel avènement est une rupture avec les codes esthétiques associés au rock ce qui entraine une confrontation des 2 genres.

Ente 2001 et 2005, l’électro connait une crise créative et économique. Mais en 2005, il reprend grâce aux médias et aux publics c’adolescents qui ont grandis dans ce genre. Des artistes comme les Daft Punk et « leurs descendants » ainsi que Robert Henke reprennent le flambeau de l’électro.

 

La révolution numérique favorise l’apparition et surtout la diffusion de tous les genres musicaux, et permettent à des courants moins répandus d’être écoutés. Cela entraine une profusion de type de musique, de sous catégorie, et de toute origine. Cet accès quasi illimité à toutes sortes de musique favorise le concept de dissonance de Bernard LAHIRE et renforce l’ouverture vers tous les types de musique, quelque soit son origine sociale.

Les jeunes sont les premiers à bénéficier de ce progrès et sont les plus au fait de toutes les nouveautés.

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