
B. LA REVOLUTION MUSICALE LIEE A LA REVOLUTION NUMERIQUE
1. L’accès facilité à tous les genres de musique avec les téléchargements
Les principales entreprises d’industries du disque telles que Universal, Sony, Warner et EMI présentent des statistiques montrant qu’il s’agit particulièrement des personnes de plus de 45 ans qui achètent des disques sur le marché. Cependant, on observe que les personnes de cette tranche d’âge sont également celles qui achètent le plus de ventes de musiques en ligne. En effet les principaux supports afin de consommer de la musique par les ménages sont tout d’abord les chaînes stéréo hautefidélité suivies des concerts, des DVD, des supports MP3 ou d’internet. Cependant, leur choix est sélectif contrairement à la radio ou à la télévision. Ainsi, de plus en plus de personnes utilisent la technologie ou le numérique afin d’écouter de la musique : cette nouvelle ère vient alors dépasser la consommation de CD, qui enregistre une baisse impressionnante. En effet, la musique ne se produit plus uniquement sous la forme de l’album ou du concert. La musique devient de plus en plus accessible à tous depuis notamment sa dématérialisation dans les années 2000. En effet, les personnes peuvent écouter de la musique avec des smartphones, des ordinateurs, des tablettes etc. Cette production artistique peut se retrouver seulement sous l’apparence d’un titre ou d’un clip musical. La musique enregistrée, qui est fortement liée à l’image et à la parcellisation du produit culturel, est un élément important dans la relation à la musique vivante. Ainsi, nous pouvons prendre l’exemple de You Tube, devenu l’un des principaux moteurs de diffusion de musique. Cette génération utilise toutes les ressources disponibles consacrées à la musique.
On parle d’ère numérique, c’est-à-dire de la révolution digitale, qui bouleverse les pratiques, la création de supports et les contenus culturels. En conséquence, de nouvelles conditions d’accès à la culture musicale se développent, comme le téléchargement, le stockage et les échanges de contenu. Cela amène de nouvelles formes d’appropriation et d’autoproduction, ce qui a pour effet de démocratiser les pratiques musicales dans la société.
2. Le téléchargement : une pratique générationnelle
L’étude de la SACEM montre que le téléchargement de la musique est une pratique encore confidentielle pour la majorité des français (16%), mais que pour les 15-24 ans, cette pratique est courante (39%).

Dans notre sondage :

Dans notre sondage, 47% des français téléchargent de la musique contre 16% dans les statistiques officielles. Par la suite on observe qu’il s’agit des catégories les plus jeunes qui téléchargent le plus de la musique illégalement.
Enfin suite à notre sondage nous pouvons dire que les raisons pour lesquelles les personnes téléchargent de la musique illégalement sont une facilité d’accès, que ce soit gratuit et enfin la rapidité. Néanmoins les raisons pour lesquelles la plupart des personnes ne téléchargent pas de la musique sont afin de participer à une rémunération des artistes.
En conclusion de cette partie sur les téléchargements et la révolution numérique, on peut dire que l’ère numérique apporte un changement des pratiques et aussi un décloisonnement des esthétiques culturelles.